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Jean-Michel AULAS
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OL/OM – Le préfet soutient Aulas face à Ruddy Buquet

La rencontre entre l’OL et l’OM a été stoppée après 3 minutes de jeu suite à un jet de bouteille sur Dimitri Payet. Si tout le monde aurait pu se mettre d’accord pour s’arrêter là, il semblerait que l’arbitre Ruddy Buquet a toujours voulu stopper la rencontre comme il l’a expliqué en fin de match, des propos que contredisent Jean-Michel Aulas et le préfet Pascal Mailhos.

Soirée cauchemardesque dimanche soir entre l’OL et l’OM. A peine la rencontre était lancée que Dimitri Payet a été agressé en tirant un corner par un supporter lyonnais qui lui a jeté une bouteille d’eau au visage. Forcément, Monsieur Buquet a arrêté le match.

A ce moment là, la LFP et le préfet n’était pas d’accord concernant la reprise ou non de la rencontre. La LFP avait même publié un communiqué pour faire part de son incompréhension de la reprise du match, même si ce dernier n’a pas repris. Toutefois, selon le préfet Monsieur Buquet voulait reprendre la partie. La préfecture avait même publié une réponse à la LFP via Twitter : « contrairement à ce que certaines rumeurs laissent entendre, la décision de reprise du match n’appartient pas au préfet. Elle appartient au seul arbitre ».

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Dans ce grand moment de solidarité, la LFP et la préfecture se sont renvoyées la balle. Ce lundi, le préfet Pascal Mailhos a été interrogé par BFM Lyon et a donné sa version des faits.

« Les pression sur l’arbitre? Bien sûr que non. Cette responsabilité ne me revient pas. Si donner son avis c’est faire pression, pourquoi demander l’avis ? Je donne mon avis sur les deux hypothèses (reprise ou arrêt), j’évalue les avantages et les inconvénients. Je ne donne pas de préférence, et à l’issue de cette réunion, l’arbitre, très clairement, décide de maintenir le match, nous demande quelques minutes pour l’échauffement, et sous réserve que nous mettions quatre boucliers aux poteaux de corner. Une deuxième réunion se tient à la demande de l’arbitre dans son vestiaire. Il nous annonce qu’il ne reprendra pas le match nous lui faisons valoir la volte-face que cela représente. Nous en prenons acte » Source : BFM Lyon 

Des propos très étonnants du préfet sachant que les supporters ont quitté le stade à la même heure que si le match avait duré 90 minutes donc le problème de transport serait le même.

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