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Jonatan MacHardy : « Le Président de l’OM est une source de honte pour ses supporteurs »
Samedi, l’Olympique de Marseille s’est incliné face à Reims (0-2) au stade Vélodrome. En fin de match les joueurs mais aussi le président marseillais Jacques-Henri Eyraud ont été sifflé par les supporters mécontents.
Jacques-Henri Eyraud a été la cible des supporters marseillais samedi lors de la rencontre face à Reims (0-2) au stade Vélodrome. Arrivé juste après Frank McCourt, Jacques-Henri Eyraud n’est pas à la hauteur en tant que président du club et les supporters marseillais l’ont bien compris. Il y a tant à dire sur Jacques-Henri Eyraud et ses derniers mots sont peut-être les pires en terme de boulettes. Jonatan McHardy fait un constat terrible sur 90 Min.
« Le peuple olympien est aujourd’hui à cran »
« À son arrivée, l’enthousiasme était de mise. Oui, l’ère JHE semblait être celle où enfin, l’OM allait entrer de plein-pied dans la modernité et retrouver l’ivresse de l’ambition. L’OM est un club qui rend fou et l’ivresse du pouvoir peut très vite se transformer en gueule de bois permanente. Aussi éduqué et prévenu soit-il, Eyraud y a lui aussi succombé dans les grandes largeurs. Le constat est terrible. Tout est à reconstruire. Le crédit est aujourd’hui épuisé. Le Président de l’OM est une source de honte pour ses supporteurs. Le peuple olympien est aujourd’hui à cran. Le pire président de l’histoire récente de l’OM ? La question mérite d’être aujourd’hui posée. Vincent Labrune passe aujourd’hui pour un dirigeant finalement pas si mauvais. Même l’éphémère Ciccolunghi peut se targuer d’un meilleur bilan. Jean-Claude Dassier ? Une vraie inspiration pour Eyraud. Alors laissez votre directeur sportif travailler sans ingérence. Et surtout : débarrassez-vous de ce dédain. Vous avez de la chance. La chance que le magnifique excès des supporters marseillais, qui aujourd’hui vous cloue au pilori, va dans les deux sens : aujourd’hui détesté, mais peut-être demain adoré. Vous avez les cartes en mains. À vous de jouer »
Si cette saison se passe comme les deux précédentes alors Jacques-Henri Eyraud n’en fera peut-être pas une quatrième.
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