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Igor TUDOR
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OM – Tudor explique l’aspect athlétique à l’entraînement

L’entraîneur marseillais, Igor Tudor s’est confié dans un long entretien accordé au journal L’Equipe concernant de nombreux sujets dont celui de son exigence à l’entraînement.

Au début de saison, les entraînements ont fait beaucoup de mal dans l’effectif marseillais et le coach s’attendait d’ailleurs à ces petits incidents. En effet, le croate a mis en place des entraînements totalement différents de ce qu’il y avait à l’OM et le président Longoria a été obligé d’intervenir pour remettre les joueurs dans le droit chemin, s’ils n’étaient pas d’accord, la porte était grande ouverte.

« À partir de là, la musique a changé »

« Quand il s’est passé ces petits incidents, qui étaient des choses auxquelles je m’attendais un peu, le président est intervenu et il a été clair face aux joueurs : “Le chemin est celui-là, ceux qui ne sont pas contents peuvent trouver un autre club.” À partir de là, la musique a changé »

L’exigence requise par Igor Tudor lors des entraînements a eu besoin de quelques semaines d’adaptation parmi les joueurs. Pour le technicien croate, sa méthode est la bonne et le joueur doit s’adapter. D’ailleurs, il n’a pas caché qu’il avait renvoyé un joueur au vestiaire la semaine dernière car il ne faisait pas les efforts qu’il réclamait.

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« Je suis exigeant, ils l’ont compris »

« On pourrait parler des heures, mais moi, dans mon foot, il y a une particularité, c’est qu’il faut courir. Et si tu ne cours pas… Si j’en vois un qui ne court pas à l’entraînement, je le dis une fois, deux fois, et la troisième fois j’interviens. Cette heure et quart d’entraînement, il faut la faire à fond. J’ai été clair dès le début, et je maintiens toujours la même ligne, parce que je pense que cela peut nous apporter. Ensuite, le joueur s’adapte ou pas. Puis les mois passent, le joueur s’adapte et parfois il baisse un peu, mais moi je reste le même, je regarde et je leur dis : “Hey oh, je suis encore là.” Aujourd’hui encore, je bataille. La semaine dernière, j’en ai renvoyé un au vestiaire qui ne faisait pas les efforts. Pendant l’heure d’entraînement, je suis exigeant, ils l’ont compris. Mais s’ils veulent des jours de repos, je peux leur en donner aussi. Et on peut plaisanter, rigoler, mais le travail, c’est le travail. Parfois, je leur explique : une semaine, c’est sept jours. Il y a un jour libre, un autre on fait du volume, un autre du renforcement musculaire, un autre de l’intensité, il y a deux, maximum trois, entraînements vraiment exigeants. Une heure et quart à chaque fois ! On veut quoi ? Que pendant cette heure et quart, on se pose pour discuter ? Qu’est-ce qu’il nous resterait alors ? Quand je vois que ces trois heures hebdomadaires, quelqu’un ne les fait pas à fond, oui, c’est trop pour moi. Certains entraîneurs diront : “Ah, mais lui ce n’est pas grave, dimanche il va me mettre un coup franc.” Ils flirtent avec la ligne, pas moi. Peut-être que j’ai tort et qu’eux ont raison »

Les retours ont toujours indiqué que la France était beaucoup plus souple niveau entraînement. Les joueurs qui partent à l’étranger sont souvent surpris de l’exigence des clubs même de bas de tableau. Le résultat paie puisque l’équipe d’Igor Tudor est actuellement deuxième de Ligue 1 et démontre un jeu de qualité qui plait aux supporters.

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