OM – Alonzo : « Comment on a pu imaginer que ça serait une formalité »

Après la défaite de l’OM face au Panathinaïkos (1-0) lors du 3ème tour préliminaire aller de Ligue des Champions, le consultant Jérôme Alonzo a réagi au mercato d’été des marseillais où il estime qu’il y a eu trop de changements.

Le consultant Jérôme Alonzo s’est confié dans les colonnes du journal L’Equipe suite à la défaite de l’Olympique de Marseille face au Panathinaïkos (1-0) dans le cadre du 3ème tour préliminaire aller de Ligue des Champions. L’ancien gardien de but n’arrive pas à comprendre ce que veut mettre en place Marcelino et surtout il estime qu’avec autant de changements cet été, il ne fallait pas s’attendre à ce que tout fonctionne de suite.

« Il y a cinq nouveaux joueurs au coup d’envoi, un nouvel entraîneur, dans un environnement hostile… »

« Quand Igor Tudor était arrivé, on a tous vu ce qu’il voulait faire : trois derrière, des pistons qui font 15 km par match, un pressing tout terrain. Avec Jorge Sampaoli, pareil, on voyait le truc tout de suite. Mais il y a assez peu de coachs comme ça, et Marcelino n’en fait pas partie. On voit où il veut aller quand on écoute ses discours, mais sur le terrain, on ne voit pas encore. Je ne comprends pas comment on a pu imaginer que ça serait une formalité. Il y a cinq nouveaux joueurs au coup d’envoi, un nouvel entraîneur, dans un environnement hostile… Avec un adversaire qui a déjà joué deux matchs officiels, et deux matchs très costauds contre le Dniepro (3-1, 2-2). Dans ce contexte, il fallait mettre de l’impact et les Marseillais en ont manqué »

Pour le match retour au Vélodrome, Alonzo s’attend à une pression incroyable. Le 12ème homme pourrait être l’atout majeur des marseillais.

« Les atermoiements tactiques sont logiques au mois d’août, surtout quand tu as changé la moitié de l’équipe. Mais dans le combat, quelle que soit la préparation, quel que soit l’adversaire, tu dois faire mieux. Dans la première demi-heure, il fallait imposer autre chose physiquement, plus d’implication, et ne pas les laisser prendre confiance. Là, l’OM a laissé croire au Pana’ que c’était possible. Le Pana’ va attendre, c’est une équipe très à l’aise à l’extérieur. Et puis pendant six jours, tout le monde va rabâcher aux oreilles des Marseillais que ce match retour vaut des millions. Ce n’est pas loin d’un ‘‘all-in’’, déjà… Et puis après, tu n’es pas sorti d’affaires, car si tu prends Braga en barrages, c’est encore autre chose que le Pana’. Il reste trois matchs à jouer pour aller en Ligue des Champions. Ce qu’on craignait est en train d’arriver : avoir un premier tour de qualif’ compliqué où tu perds la manche aller. Le match au Vélodrome va se jouer sous une pression de dingue »

Le 15 août prochain se jouer la qualification de l’OM pour la Ligue des Champions et même s’il y a le premier match de Ligue 1 qui arrive avant, les têtes seront à coup sur à ce match retour contre les grecs.

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