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Jean Philippe Durand
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OM/PSG 1993 – Jean-Philippe Durand se remémore l’ambiance à Marseille

A l’instar de Rudi Völler avant lui, Jean-Philippe Durand s’est remémoré du match OM/PSG (3-1) du 29 mai 1993. Il rencontre à l’ambiance de folie dans un stade Vélodrome des grands soirs.

Lors d’un entretien accordé au journal L’Equipe, l’ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille Jean-Philippe Durand (1991-1997) s’est remémoré la victoire de l’OM face au PSG juste après la victoire en Ligue des Champions en 1993.

« On était en dedans, on a eu du mal à démarrer le match. La préparation n’avait pas été idéale (L’OM avait fêté la victoire en Champions League, NDLR), on était mous, on manquait de tonus. Le but de Paris nous a réveillés (8e), comme une douloureuse piqûre. C’était une très belle équipe, il fallait sortir un gros match, se relever mentalement »

Il revient également sur l’ambiance bizarre lors de la mise au vert alors que les têtes étaient encore à la finale de Ligue des Champions.

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« Ce n’était pas le repas classique puis chacun va dans sa chambre. Non, on est restés ensemble, par petits groupes, assis par terre sur la moquette dans les couloirs de l’hôtel, jusqu’à une heure du matin. Comme une veillée dans une colonie de vacances, on parlait de la finale, de l’effervescence. C’était simple, décontracté, sans pression, amical. Le coach Goethals, pourtant pas un couche-tard, était resté avec nous, on n’avait pas envie de se quitter, pas envie de rentrer dans les chambres »

« Franchement, ce qu’on a fait ce jour-là… »

Heureusement, les marseillais ont pu compter sur l’apport des supporters olympiens :

« Le stade était plein d’adrénaline, de sang, de ressource, ils nous ont permis de revenir dans ce match après l’ouverture du score parisienne. Franchement, ce qu’on a fait ce jour-là… Cela ne peut pas être travaillé, tout à l’inspiration. Le talent, la force mentale font que tu es capable de tenter et de réaliser des choses inouïes. Le but de Basile, c’est un truc de malade. Basile n’a même pas vu le ballon entrer, il est super loin. Il n’est pas très grand, mais la puissance qu’il met pour décoller est impressionnante, le dynamisme qu’il a dans les cuisses, le cou, le dos. Et cet engagement…La communion avec les supporters était incroyable. A Munich, le stade était magnifique, mais ce n’était pas chez nous. »

Jean-Philippe Durand a joué 168 rencontres avec l’Olympique de Marseille.

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