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Jacky BONNEVAY
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OM – Bonnevay analyse le coaching de Tudor face à Tottenham

Dans les colonnes de La Provence, Jacky Bonnevay a analysé le coaching d’Igor Tudor face à Tottenham.

L’ancien marseillais Jacky Bonnevay (1985-1987) s’est confié concernant le coaching d’Igor Tudor face à Tottenham dans les colonnes de La Provence. S’il a compris la compo de départ, il pense que les changements du croate ont été trop tardifs. Il n’a d’ailleurs pas compris le fait qu’il ne fasse pas entrer Dimitri Payet en fin de match.

« Ses changements ont été trop tardifs »

« Il y a eu des critiques sur la composition d’Igor Tudor en début de match. J’ai essayé de comprendre. Et je me suis dit qu’il avait fait une équipe prudente pour ne pas prendre de but, et qu’il allait ensuite faire entrer des joueurs susceptibles de marquer en seconde partie de match. C’est ce qu’il a voulu faire. Mais ses changements ont été trop tardifs. Il y a eu la sortie de Bailly (dès la 8e minute). Il ne pouvait donc plus faire que trois changements, puisqu’il fallait garder le dernier au cas où quelqu’un se blesse dans les dernières minutes. Après, je veux bien que Payet soit en méforme. Mais dans un match comme ça, on se dit tous qu’il faut quelqu’un qui fasse un exploit. Et qui en est capable ? Qui va faire la différence ? C’est lui. Il fallait le faire jouer au moins vingt minutes. Là, forcément, tu le perds. Ensuite, Gigot entre en première période et sort en seconde, c’est presque humiliant pour lui »

Malheureusement, l’OM a été trop juste offensivement. Si Alexis Sanchez a fait énormément d’efforts, il ne peut pas tout faire seul.

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« Qu’aurait-on dit si Kolasinac avait mis son but de la tête ? Que Tudor est un fantastique entraîneur ? Que c’est un coaching gagnant ? Un défenseur n’a pas la même adresse qu’un attaquant. Quand on regarde le début de match, on se demande qui peut marquer à part Alexis Sanchez. Ceux qui se retrouvent en position de le faire n’ont pas la gestuelle et n’y parviennent pas. Si un vrai avant-centre avait été à la place de Kolasinac, c’était au fond. On peut inscrire un but de temps en temps, comme Guendouzi à Francfort. Mais les milieux de terrain doivent marquer cinq à dix buts dans la saison. Les Genghini ou Sauzée le faisaient. Un numéro 6 doit en mettre trois ou quatre, un numéro 8 cinq ou six, et un numéro 10 une petite dizaine »

Difficile de s’en prendre à Tudor concernant Dimitri Payet, si Kolasinac avait marqué, personne n’aurait réclamé l’entrée en jeu du réunionnais. Personne ne peut dire s’il aurait pu changer quelque chose dans ce match et on ne le saura jamais.

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