28 Valère Germain

Pas aussi charismatique que Mario Balotelli ou Olivier Giroud, Valère Germain a essuyé quelques plâtres à l’Olympique de Marseille. Si les supporters l’ont souvent critiqué, il s’est souvent montré utile et décisif depuis son arrivée en 2017.

En juillet 2017, l’Olympique de Marseille décide de prendre le taureau par les cornes au mercato. A la recherche d’un avant-centre pour combler le départ de Bafétimbi Gomis, le club phocéen s’attache les services de Valère Germain, tout fraichement champion de France et demi-finaliste de la Ligue des Champions avec l’AS Monaco. Pour moins de 10 ME, le club marseillais recrute un attaquant efficace et fiable, mais habitué à jouer avec deux attaquants. Ce qui fera longtemps débat, le n°28 de l’OM affichant parfois certaines limites lorsqu’il est tout seul à batailler sur le front de l’attaque contre deux gros défenseurs centraux.

Lors de la saison 2017-2018, il se tire la bourre avec Kostas Mitroglou. Mais durant six mois, les deux buteurs de l’Olympique de Marseille sont à la peine. Heureusement, ils retrouveront de l’efficacité, permettant au club phocéen d’accrocher une place en finale de l’Europa League et de terminer à la quatrième place du championnat. En 2018-2019, heureusement, il n’attend pas six mois pour inscrire son premier but en L1 contrairement à l’année précédente. Il se distingue notamment à Monaco, inscrivant le but de la victoire alors qu’il venait d’entrer en jeu.

A l’évidence, Valère Germain ne sera jamais un « grand attaquant » comme les supporters en ont rêvé. Mais il peut être un excellent complément à un Kostas Mitroglou en pleine forme, par exemple.